mercredi 5 août 2009

Outaouais et ...


Vélo en Ouaouais et les Laurentides avec ma soeur. Avec beaucoup d'intérêt nous planifions notre itinéraire quelques jours avant le départ: Montebello - Gatineau - Shawville - Kazabazua - Maniwaki - Mont-Laurier jusqu'à St-Jérome par la piste cyclable "le petit train du Nord - et retour à Montebello. Plus de 600 km sur 8 à 10 jours.


camping à Plaisance (+ abri pour la pluie du Québec!)




jour 1: départ de Montebello

La deuxième journée aura été de courte durée, 6 km. Un accident banal (perte d'équilibre en descendant du vélo arrêté!) m'amènera d'urgence en ambulance à l'hôpital de Gatineau...
Lors de ma chute sur le derrière, j'ai senti mes vertèbres se presser l'une contre l'autre, comme on retire tout l'air d'un accordéon. Mes cours de premiers répondants m'avaient appris bien des choses, sensation dans les doigts et orteils,.... une blessure à la colonne, faut pas bouger!
L'attente des para-médics m'a paru interminable. Diagnostique: fracture de la vertèbre L3, transfert en ambulance (sur nos belles routes...) jusqu'à Québec, opération: visses et plaque.

J'ai remercié Dieu
pour m'avoir laissé l'usage de mes jambes, l'espace entre la vertèbre fracturée et les nerfs allant au jambes est minime.
J'ai reçu ce beau texte de mon amie Johanne, déjà je pensais ainsi. Je vous laisse le lire.
«Je suis une amoureuse de la réalité. Lorsque je me dispute avec elle, je perds – mais seulement à tous les coups.»– Byron Katie
Je croyais que j’allais à la plage pour y rédiger un article, samedi, mais une fois arrivée sur place, j’ai dû me rendre à l’évidence: je n’y étais pas pour écrire, mais pour regarder le plus mignon des chiots courir allégrement dans les vagues.Je croyais que j’avais besoin de soleil, dimanche, mais il semble finalement que j’avais besoin de pluie. C’est lorsqu’il a commencé à pleuvoir que je l’ai appris.J’étais censée souper avec un ami, dimanche soir… Lorsqu’il a appelé pour se décommander, j’ai tout de suite su que j’étais plutôt censée relaxer chez moi et profiter de la nouvelle machine elliptique qu’on vient de me livrer.Je croyais qu’il fallait que je me prépare des jus de légumes frais ce week-end. Mais ça a l’air qu’il ne fallait pas, finalement… Vous savez comment je l’ai découvert? En réalisant que je n’en avais pas fait, tout simplement.
Êtes-vous coincé dans un étau de «je devrais», de «j’aurais dû», de «il faudrait» et de «pourquoi je n’ai pas pu»? On pourrait discuter longuement de leur légitimité, faire la liste des raisons pour lesquelles on aurait effectivement dû faire les choses autrement (ou justifier longuement pourquoi les choses auraient dû se passer différemment)… Mais un fait demeure, au-delà de toutes ces considérations: lorsqu’on fait la guerre à la réalité, on perd. On perd chaque fois – «seulement 100 % du temps», comme le dit avec humour Byron Katie. Même si on a les meilleurs des arguments.
Fermez les yeux et faites venir à votre esprit une pensée du type «je devrais…» ou «il aurait dû…». Quel impact cette pensée a-t-elle sur vous lorsque vous la laissez vous habiter? Avez-vous un sentiment de joie et d’expansion? J’en doute fortement…
Ensuite, gardez les yeux fermés et imaginez comment vous vous sentiriez et comment vous agiriez dans la même situation si vous cessiez d'entretenir la pensée en question. Oui, pas de «j’étais censé…» ou de «il aurait fallu que…». Comment vous transformeriez-vous sans cette résistance intérieure? Remarquez les changements qui s’opèrent lorsque vous cessez de nager contre le courant et que vous embarquez sur la vague, comme un surfeur…

«Accepter les choses comme elles sont»: cela semble un peu triste, comme une défaite. Au contraire, c’est le plus grand triomphe! Comme vous l’avez probablement remarqué en faisant l’exercice, suivre le courant ouvre un espace à l’intérieur de nous dans lequel une joie pure et simple peut émerger. On s’allège, on voyage léger… On est beaucoup mieux outillé pour aller de l'avant et transformer ce qui peut être changé. On navigue finalement d’un moment à l’autre dans la paix et l’harmonie, en toute humilité… Et, surtout, en toute liberté.Je vous souhaite donc une magnifique semaine sous le signe de l’ouverture, de la douceur et de la fluidité…

En blague, j'ai dit à mes amis que je ferais une "vente de garage" : vélos et ski!

2 commentaires:

  1. Moi c'est avec yfautque que j'ai de la misère. Le texte me rappelle la prière de sérénité.
    J'ai croisé une cyclotouriste à Percé pendant mon trip puis je brûlais d'envie de te demander si t'étais passée par là mais de toute évidence ce n'était pas toi.
    Quant à toi ben c'est vraiment pas ta saison de vélo.
    Prompt rétablissement.

    RépondreSupprimer
  2. Ouin, je serai très loin des 4 à 5000 km de vélo que je fais chaque année! La vie est ainsi!
    Peut-être est-ce une de mes soeurs que tu as croisé à Percé? Elle termine bientôt son tour de la Gaspésie.

    RépondreSupprimer